L’Organisation mondiale de la boxe (WBO) a annoncé que toutes les boxeuses souhaitant participer aux championnats du monde de boxe à Liverpool le mois prochain devront subir des tests de détermination biologique du sexe.
Détails du test
- Des tests de réaction en chaîne par polymérase (PCR) ou des tests génétiques équivalents seront utilisés pour déterminer la présence d’un chromosome Y, indiquant le sexe à la naissance.
- Aucune athlète ne pourra concourir dans la catégorie féminine tant qu’elle n’aura pas réussi ce test.
Cas de boxe Eman Khalif
- Le boxeur algérien Iman Khelif (26 ans), qui a remporté l’or olympique en poids mi-moyen à Paris 2024, sera testé avant d’être autorisé à participer.
- Khalif a participé pendant plus de dix ans à des compétitions de boxe féminine à tous les niveaux et a confirmé qu’elle était née de sexe féminin.
Position de l’Association mondiale de boxe
Boris van der Vorst, président de la Fédération mondiale de boxe, a déclaré :
« L’association respecte la dignité de tous les athlètes et s’efforce d’être inclusive, mais dans un sport de combat comme la boxe, nous devons assurer la sécurité et l’équité des compétitions.
L’association a également précisé que les athlètes présentant des différences de développement sexuel (DSD) qui traversent une phase androgénique ne peuvent participer qu’à la catégorie masculine, tandis que les athlètes porteurs d’un chromosome Y qui souhaitent participer à la compétition féminine seront soumis à des procédures d’évaluation et d’appel supplémentaires.
Contexte international
Cette décision intervient dans le cadre d’un débat mondial sur la participation des athlètes transgenres aux compétitions féminines, après que des politiques similaires ont suscité la controverse lors des Jeux olympiques précédents.