Coca-Cola a annoncé la signature d’un nouveau partenariat de trois ans avec les clubs du Wydad et du Raja, devenant ainsi le sponsor numérique officiel des deux équipes, lors d’une soirée d’adieu organisée lundi dans des hôtels de Casablanca. L’annonce a été faite lors d’une fête d’adieu organisée lundi dans des hôtels de Casablanca. L’accord a été présenté comme une « ouverture sur le football marocain », mais soulève des questions quant à une tentative désespérée de redorer une image vacillante après une série de scandales mondiaux liés à la santé et à l’environnement.
Le contrat : Des millions pour le sponsoring numérique, mais la controverse règne La valeur du contrat est estimée à des millions de dollars, et comprend la promotion de la marque sur les stades et les sites web des deux clubs, leaders du championnat marocain. Malgré la joie des fans, les analystes y voient une campagne de relations publiques délibérée pour gagner les fans, après une vague de boycott sans précédent au Maroc en raison de rapports internationaux qui ont révélé des substances nocives et des composés de plastique dans certains de ses produits.
Scandales européens : Des milliers de bouteilles rappelées pour cause de chloration En Europe, Coca-Cola a procédé à un important rappel de milliers de bouteilles sur les marchés belge, néerlandais et luxembourgeois, après avoir détecté des niveaux élevés de chlorate – résultat de la chloration de l’eau – qui provoque des problèmes thyroïdiens, en particulier chez les enfants et les nourrissons (30 fois la norme européenne). Les produits concernés étaient Coca-Cola, Fanta, Sprite, Tropico et Minute Maid, dont certains ont été commercialisés. En 2025, l’entreprise a déclenché une controverse sur la présence d’antibiotiques dans ses produits, des rapports suggérant des risques pour la santé publique.
Scandales environnementaux : Le plus grand pollueur plastique du monde Coca-Cola est le plus grand pollueur plastique du monde, produisant plus de 3 millions de tonnes par an et contribuant à la pollution de l’eau et des sols. En Jordanie et en Inde, ses usines ont provoqué des pénuries d’eau et de la pollution, ce qui a entraîné des poursuites judiciaires de la part d’organisations de défense de l’environnement. En Europe, des accusations de fraude environnementale sur les emballages « 100 % recyclés » et des rappels de produits en raison de substances nocives telles que les chlorates et les antibiotiques.
Sponsoring sportif : La société mise sur la passion des Marocains pour le football afin de rétablir la confiance, mais les analystes considèrent qu’il s’agit d’une campagne désespérée pour Baydan, après un fort boycott marocain dû à des scandales. Une ironie choquante : Une entreprise accusée de polluer l’environnement et de nuire à la santé s’est transformée en « sponsor sportif » pour convaincre qu’elle fait partie d’une vie active et saine !
La mémoire collective s’achète-t-elle ? Les contrats malawites sont tentants, mais la mémoire des Marocains ne se vend pas, surtout lorsqu’il s’agit de leur santé et de leur dignité de consommateurs. L’opinion publique exige transparence et responsabilité. Le sport marocain deviendra-t-il un outil pour les Blancs ou restera-t-il un outil de saine compétition ?


