Le boxeur algérien Iman Khelif, champion olympique à Paris, est devenu le centre de la discussion non seulement en raison de ses performances athlétiques, mais aussi à cause de la controverse entourant son sexe. Khalif a récemment saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour contester la décision de la Fédération mondiale de boxe (WBF).
Début de la procédure judiciaire
Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a annoncé lundi que les parties avaient procédé à un échange de correspondance, la date de l’audience devant être fixée ultérieurement.
Le championnat du monde sort des calculs de Khalif
Khalif a confirmé qu’il ne participerait pas aux championnats du monde seniors, qui devaient avoir lieu le 14 juin. La Fédération mondiale de boxe (WBF) a annoncé son intention d’introduire des tests de genre lors du tournoi de Liverpool, en Angleterre, pour les femmes uniquement, et d’utiliser des certificats de genre dans toutes les compétitions à partir de janvier 2026.
Bien que Khalif ait demandé que cette décision soit suspendue dans l’attente de la résolution de l’affaire, le tribunal a rejeté cette demande.
Controverse et critique
L’Association mondiale de boxe (WBA) a été critiquée pour avoir mentionné publiquement le nom de Khalif lors de l’annonce des tests de genre, ce qui a été considéré comme une atteinte à sa vie privée. Le président de la WBA, Boris van der Vorst, s’est excusé pour cette situation, affirmant que l’organisation aurait dû mieux protéger l’identité de l’athlète.
Un avenir sportif prometteur
Malgré cette crise, Khalif, 26 ans, a clairement indiqué qu’il n’avait pas l’intention de prendre sa retraite et qu’il souhaitait revenir pour participer aux Jeux olympiques de 2028.