La joueuse de tennis américaine Amanda Anisimova, finaliste de Wimbledon 2025, a prouvé que le chemin vers le sommet n’est pas impossible, en battant la numéro un mondiale Arina Sabalenka 6-4, 4-6, 6-4 en demi-finale pour atteindre la première finale du Grand Chelem de sa carrière.
Anisimova, 23 ans, qui s’adonne à la peinture en tant qu’art secondaire, a plaisanté sur le fait qu’elle pourrait peindre un tableau « avec beaucoup de blanc et de vert », inspiré par son voyage magique sur les courts du All England Club, a-t-elle ajouté avec un sourire :
« Si je gagne la finale, j’ajouterai peut-être une touche d’argent.
Détermination et audace face à la puissance biélorusse
Malgré le physique et la pression de Sabalenka, qui compte trois titres du Grand Chelem à son palmarès, Anisimova n’a pas reculé devant les coups puissants et la personnalité enflammée de la tête de série. Au contraire, elle l’a égalée point par point, remportant le match sur la quatrième balle de match dans une atmosphère tendue.
Dans un moment de controverse, l’arbitre de chaise a signalé Anisimova pendant le deuxième set après qu’elle ait semblé célébrer un point alors que Sabalenka était encore en train de courir après la balle. Mais la joueuse américaine s’est expliquée :
« Je ne faisais pas la fête, c’était juste bruyant. Je n’ai pas eu l’impression d’avoir manqué quoi que ce soit ».
Anisimova a également omis de s’excuser pour un point crucial où la chance était de son côté après que la balle ait rebondi sur le filet, ce que Sabalenka a commenté :
« Elle voulait tellement gagner. Si elle n’a pas ressenti le besoin de s’excuser, c’est son problème ».
De la retraite temporaire à la première finale de Grand Chelem
Ce retour est une étape importante pour Anisimova, qui avait fait parler d’elle il y a quelques années en atteignant les quarts de finale de Wimbledon en 2022, mais qui avait surpris tout le monde en décidant de prendre sa retraite en 2023 en raison d’un épuisement professionnel.
Elle a déclaré à propos de cette période :
« Lorsque j’ai décidé de faire une pause, beaucoup de gens ont dit que je ne reviendrais jamais au sommet… C’était dur à entendre, mais j’ai cru en ma capacité à revenir et à réaliser mes rêves. »
En 2024, Anisimova a été éliminée au dernier tour des qualifications, mais aujourd’hui, elle n’est plus qu’à un pas de la gloire, puisqu’elle affrontera la Polonaise Iga Cviontek, numéro huit mondiale, qui a balayé Belinda Bencic 6-2, 6-0 dans l’autre demi-finale.
Connue pour ses talents artistiques sur et en dehors du court, Anisimova sera confrontée à un défi de taille samedi, mais son esprit combatif et son retour de l’ombre font d’elle une véritable source d’inspiration pour le tennis.
