La Fédération iranienne de football a décidé de boycotter la Coupe du monde 2026 en réponse au refus du gouvernement américain d’accorder des visas aux membres de sa délégation officielle. Cette décision intervient alors que le tirage au sort est prévu le 5 décembre à Washington. La compétition se déroulera du 11 juin au 19 juillet 2026 aux États-Unis, au Canada et au Mexique.
Un porte-parole de la Fédération iranienne de football a déclaré avoir informé la FIFA que « les décisions prises n’ont rien à voir avec le sport et que, par conséquent, la délégation iranienne ne participera pas au tirage au sort ». Cette décision est un coup dur pour la FIFA, qui cherche à garantir la participation de toutes les équipes qualifiées.
Contexte de la crise
La décision iranienne intervient dans un contexte de tensions politiques croissantes entre Téhéran et Washington, les autorités américaines ayant officiellement annoncé qu’elles refusaient d’accorder des visas à une partie de la délégation iranienne, invoquant des « considérations de sécurité ». Cette décision rappelle des crises similaires survenues lors d’événements sportifs précédents et soulève des questions quant à l’intégrité de la FIFA dans le traitement des questions politiques.
Le porte-parole iranien a souligné dans son communiqué que cette décision « n’a rien à voir avec le sport ou la compétition sportive, mais constitue une ingérence politique dans les affaires de la FIFA ». La délégation iranienne ne participera donc pas à la cérémonie prévue au William P. Washington Centre à Washington DC, à laquelle assisteront le Président de la FIFA, M. Gates, et les dirigeants des associations qualifiées.
L’importance et l’impact de la loterie
Le tirage au sort réunira 48 équipes sélectionnées dans 12 groupes de quatre équipes chacun et déterminera le déroulement du tournoi qui se déroulera du 11 juin au 19 juillet 2026 dans trois pays hôtes, les États-Unis, le Canada et le Mexique. L’absence de l’Iran, qualifié en Asie, est un coup dur pour la compétition continentale et fait craindre une ingérence politique dans les événements sportifs, mettant la FIFA dans une position difficile pour assurer son impartialité.


